Le lac de Kiri était merveilleux à voir au printemps. L'eau bleue claire scintillait presque sous la lumière du soleil. Les arbres qui bordaient l'étendue d'eau étaient en fleurs et le vent faisait voltiger les pétales de fleurs blanches. L'eau tiède, chauffée par le soleil, était calme. Pas étonnant que cet endroit fut choisi par les shinobis de Kiri pour s'entraîner. On aurait pu aussi en profiter pour s'essayer à marcher sur l'eau.
Rien ne pouvait troubler la beauté de ce lieu. Le ciel était comme un reflet de l'eau, d'un bleu limpide et sans nuage. En plein milieu de l'après-midi, le soleil était haut dans le ciel.
Etendue sur l'herbe verte, le Kage de Suna dormait, ou méditait. Le climat de Kiri était très différent de Suna, plus doux. La faune et la flore était beaucoup plus variée ici. Et l'eau ne manquait pas. En parlait d'eau, elle se rappela un instant une sécheresse qui avait eut lieu il y a peut-être 12 ou 13 ans. L'été, très sec, avait duré plus longtemps que prévu, et certains oasis avaient été à sec. Heureusement, il y a eu peu de vicyimes, puis qu'après, une violente pluie avait éclaté, faisant le bonheur de tout le village.
Elle chassa ce souvenir et referma les yeux. Le vent soufflait très doucement.